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 Les prémices du chaos. [Feat. Homère zer]

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Taieb
Protecteur artistique des Etats-Unis
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Taieb


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MessageSujet: Les prémices du chaos. [Feat. Homère zer]   Les prémices du chaos. [Feat. Homère zer] Icon_minitimeDim 1 Mai - 1:27



Aujourd'hui était un grand jour pour les États-Unis d'Amérique. Elle accueillait sur ces terres la quasi totalité des États du globe en tant qu'hôte d'un grand événement : l'exposition universelle. Sobrement nommée : « The world of tommorow », invitait le monde entier à regarder de l'avant et imaginer ensemble l'avenir du globe. C'était l'occasion parfaite pour les états de mettre en avant les prouesses réalisés sur leurs sols, d'échanger avec les esprits brillants de chaque nation et de faire ainsi avancer l'humanité tous ensemble. Du moins, c'était là les intentions initialement avancées lors de la création de cette événement. Malgré les cicatrices encore douloureuses du dernier conflit mondiale, celui-là même qui avait aboutit à la destruction des stocks de papier du monde entier, ainsi qu'à l'interdiction totale d'en produire ou d'en conserver. Les relations internationales était plutôt tendu et chaque nation représentée avait vu en cet événement, l'occasion de prouver sa supériorité. Que ce soit par le biais de ces technologies, de son architecture où de toute autre type de prouesses qu'il pouvait mettre en avant pour dissuader et impressionner. Il faut aussi dire que ne pas se présenter pouvait être perçu comme un signe de faiblesse, là où leurs présences permettaient au contraire d'affirmer qu'en tant que nation, elles n'avaient pas peur.  Pour l'Amérique, assurer le bon déroulement d'un événement d'une telle ampleur était aussi une preuve de sa force, assurer la sécurité des lieux et des invités pendant dix huit mois mois nécessitait une organisation fastidieuses ainsi que des moyens déployés faramineux. Des coûts qui sous-entendait leurs puissances économique et indirectement militaire, ce qu'il cherchait évidemment à indirectement mettre en avant. Pour autant, il ne comptait pas délaisser l'exposition, et pour se faire, le président Roosevelt avait fait préparer quelque chose de symboliquement fort.

À cette occasion, il avait tout d'abord créer un parc, le Flushing Meadows-Corona Park sur un ancien terrain vague. S'étendant sur plus de cinq kilomètre carré désormais parsemé de fleurs et d'arbre, il servait à la fois d’œuvre et de lieu d'exposition. L'entrée  principal s'ouvrait sur des terrains entretenues, soignées, où tout semblait harmonieusement placée. Sur la gauche, un petit lac dans lequel se jetait délicatement un cours d'eau répandait l'apaisant son des clapotis. Ce son se fusionnait, à la manière d'un concert savamment répété, avec les sérénades des multiples oiseaux qui habitait les lieux. Un chemin était tracé entre les grandes étendues vertes et les buttes fleuris, couvert par l'ombre massive d'imposants Ormes. Le tout participait à créer une atmosphère lénitive, presque féerique, lorsque l'on marchait le long du chemin. À l'approche de ce qui s'approchait d'un véritable champs de rosiers, le sentier se séparait en plusieurs embranchement presque labyrinthique. Les voies sinuaient entre les agglomérations de fleurs de différente couleurs avaient été planté côte à côte,  dans une disposition particulière. À cette distance, au cœur même des roses, l'harmonie des couleurs étaient certes jolis et la quantité impressionnante, mais elle ne dévoilait pas encore toute la subtilité de l'art du paysagiste. Il fallait prendre un peu de recul et pour cela suivre le chemin où tout les sentiers finissaient par se réunifier. Dans, sa suite il montait le long d'une butte, suffisamment grande pour cacher ce qui se trouvait derrière. Le spectacle qui attendait derrière méritait bien ces courtes minutes de marches. En effet, une fois au sommet, on faisait face à une gigantesque place arrondis s'étendant sur plusieurs kilomètre. En son centre se dressait une gigantesque structure de plus de quarante mètre de haut à l'effigie d'un globe terrestre, posée au centre d'un point d'eau et cerclée d'une série de fontaine tirant un flot continue d'eau à la verticale. S'étendant encore et encore, des grandes étendues couvertes de végétaux différents se dressaient. Dans les branches on voyait vivre et cohabiter plusieurs espèces d'animaux différent, l'endroit respirait la vie et l'harmonie. Le reste de la place, construire en dalle de pierre lisse, n'était que peu décorée. On retrouvait en revanche des banderoles et des chapiteaux déjà construit. Ils servaient à délimiter les grands espaces alloués à chaque nation, suffisamment grand pour y accueillir à peu près tout ce qu'il était possible d'espérer exposer, voir même de construire durant les dix huit mois à venir.

Plusieurs heures avant l'ouverture officiel de l'exposition, dans une limousine disposé au centre d'une escorte de voiture en direction du parc se trouvait le président Roosevelt. Installé à l'arrière du  véhicule, il n'était pas seul et faisait face à un autre homme, visiblement plus jeune que lui qui regardait par la fenêtre d'un air absent. Pourtant, malgré ce détachement visible du côté de son invité, il régnait dans l'habitacle une certaine tension. Le président avait le visage fermé, ses mains jointent l'une sur l'autre tremblait légèrement, trahissant sa faiblesse physique. Cependant, son regard perçant ne frémissait pas, il était braqué sur le visage de l'autre homme tandis qu'il l'assaillait de mot.

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- Comme vous le savez sûrement déjà, votre présence sur les lieux m'est inconfortable, j'y étais même opposé.  Certains intellectuels pensent que mettre en votre main une telle arme est une folie, et je les rejoins sur cet avis. Il marquait un temps d'arrêt, cherchant encore à capter le regard de son auditeur, qui ne semblait pas daigner lui faire cet honneur, obnubilé par le paysage défilant à travers la fenêtre.  - Malgré tout, je suis forcé d'admettre, et même si cette idée est loin de me réjouir,  que vous êtes l'une des rares personnes capable de l'utiliser à son plein potentiel. Agacé par l'attitude de son auditeur, le président haussait peu à peu le ton. - C'est pour cette raison que j'ai décidé d'écouter les recommandations de la défense et des services de renseignements. Ils ont lourdement insister pour que vous soyez présent, et même si j'imagine que vous connaissez déjà la raison, je vais la répéter. La discussion devenait sérieuse, son ton plus grave. Ils ont peur qu'une coalition entre plusieurs états profitent de l'occasion pour nous attaquer. La plus grande menace serait qu'il utilise du papier, et c'est la seule et unique raison de votre présence. Autrement dit, vous n'agirez et n'aurez recours au papercraft qu'en cas d'attaque avérée ! L'ordre de mission était devenu une mise en garde, il lui parlait à la manière d'un parent avertissant son enfant turbulent. - Et par attaque, j'entends attaque ayant recourt à des Papercraft. Dans le cas contraire, vous laisserez la sécurité gérer la situation. Gardez bien cela en tête, vous ne devez en aucun cas révéler que nous possédons encore du papier aux autres états. Votre présence sert avant tout à rassurer les hautes sphères, évitez de prendre des initiatives personnels. Je doute personnellement  que vous soyez amené à utiliser votre art d'ici peu. En prononçant le mot art, il avait mimer des guillemets avec ses doigts, appuyant le dédain qu'il portait envers l'écriture de son invité, qui sembla réveiller par cette pique. Toujours sans lui accorder de regard, il prononçait d'une voix placide et monotone.

- Ce qu'il y a de plus pitoyable au monde, c'est, je crois, l'incapacité de l'esprit humain à relier tout ce qu'il renferme. Nous vivons sur une île placide d'ignorance, environné de noirs océans d'infinitudes que nous n'avons pas été destiné à parcourir bien loin. Les secrets enfouis au plus profonds des ténèbres, restant inaccessible à  la majorité de l'humanité au regard voilé par un matérialisme prosaïque. C'est cela mon art. L'art que vous décriez car vous le ne comprenez pas, il vous effraie, s'insinue sous votre peau et vint tapisser votre âme de son infini noirceur. Pourtant, malgré l'incommensurable étendu de votre ignorance, malgré les doutes et les angoisses que cela faisait ressurgir en vous. Vous ne pouvez ignorez cette infime partie esseulé de votre esprit, cette voix venu des abîmes qui susurrent presque inaudiblement cette vérité : mon art nous sauvera comme il nous a déjà sauvé.  Il ponctuait sa phrase en tendant la main d'un air efféminé et pédant en direction du président, la paume ouverte, il attendait qui lui remette les feuilles.

- Ne me faîtes pas regretter cette décision Lovecraft, où vous irez visitez ces profondeurs infinis plus tôt que vous ne l'espérez. La discussion se ponctuait là dessus. Le président sortait d'une mallette les précieuses feuilles de papier, il les lui remettaient tandis que la limousine ralentissait en vue de son ultime arrêt.

L'écrivain les récupéraient avant de les ranger dans ce qui s'apparentait à une pochette qui s'ouvrait à la manière d'un cahier. Faisait fi de la menace adressé par le président, il sortait du véhicule après son arrêt totale et prit la direction de l'entrée du parc sans attendre qui que ce soit. Il allait s'imprégner de l'endroit, analysant d'abord chaque parcelle et la manière géométrique dont elle avait été découper. Il montait ensuite la butte et regardait devant et derrière pendant de longues minutes. Laissant ses pensées divaguer au gré des courants d'air, il finissait par fermer les yeux, projetant son imaginaire dans ce nouveau décors. De là apparaissait dans son esprit une multitude de scénario, d'image, de son, les scènes se formaient et se déformaient sans cesse, comme si on passait à vitesse accéléré une infinité de possibilité. C'était là sa manière à lui d'anticiper, de se préparer au pire. Car il avait bien compris une chose, si il venait à agir, c'est que le pire était arrivé. Heureusement pour eux, il n'y avait personne de mieux qualifier que lui pour visualiser le paroxysme de l'horreur.

De son côté, Roosevelt était péniblement sortit du véhicule avec l'aide d'un de ses gardes du corps, s'appuyant sur une canne pour marcher, il cachait tant bien que mal ses difficultés à se déplacer. Escorté par une dizaine d'homme qui l'entourait, ils partaient en direction d'un bâtiment qui avait été construit pour accueillir les chefs d'états lors de leurs arrivés. C'est là-bas qu'il allait y attendre les représentants des autres pays qui étaient conviés plusieurs heures avant l'ouverture officielle et qui n'allait plus tarder à arriver pour finaliser les préparatifs de l'événement à venir.

Cinq heures plus tard.

L'exposition était bondé, des dizaines de milliers de personnes venus des quatre coins du monde parcouraient l'immense Parc aménagé. L'ambiance était festive et curieuse, les gens se précipitaient pour voir tout les nouvelles créations et inventions de l'humanité. De la musique résonnait dans l'entièreté de la zone, tandis qu'une multitude d'odeurs appétissante venait se mélanger, émanant de différent stand de nourriture placé un peu partout. Plus l'heure avançait, plus les gens commençait à s'attrouper vers la zone d'exposition des États-Unis, pour cause, il avait annoncé qu'à 18 heure, il révélerait au monde entier quelques choses de fantastique. Haute de plus de quatre-vingt dix mètres, drapé sur un gigantesque tissue blanc lesté au sol et entouré de plusieurs gardes du corps, la surprise annoncée éveillait déjà bien des curiosités sous cette apparence.


Tandis que l'heure fatidique approchait, Lovecraft marchait le plus loin possible de la foule. Sillonnant dans un terrain vert couvert des ombres des arbres, il regardait de temps à autre l'attroupement de gens qui l'entourait. Peu importe la direction dans laquelle il tournait son regard, une marée humaine était la seule chose qu'il voyait. Angoissé par cette vision, l'imaginaire de l'écrivain lui échappait complètement, absorbant son cerveau et son esprit dans une sensation étrange. Il avait l'impression, comme un ressentit profond, bien que sa vision lui disait le contraire, que le monde autour de lui se distordait. Les perspectives s'étiraient et tout se mettait à tourner autour de lui à des vitesses différentes. Il était comme situé au centre d'une spirale attirant inexorablement à lui tout ce qui l'entourait.

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De plus en plus nerveux, la sensation était si forte qu'elle commençait à gagner ses sens. Il entendait les sons se répétés en écho à différentes tonalités de plus en plus stridentes. Sa vue commençait à se troubler, comme si il tanguait entre les rêves et la réalité, il voyait s'entrecouper le monde normal et la spirale qu'il s'imaginait.  Elle prenait de plus en plus le pas, sa respiration s'accélérait, il se sentait oppressé alors que l'entièreté des choses qui l'entouraient ne cessaient de se rapprocher. Une pensée fugace traversait son esprit, si cela continuait, il allait mourir écrasé par le poids du monde.

- Monsieur Lovecraft, l'annonce va commencer où êtes-vous ?

Ce son qui résonna dans son oreille le fit retourner à la réalité, extirper de sa songerie cauchemardesque, il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits. La voix dans l'oreillette répétait alors sa question une seconde fois, Howard portait alors son doigt sur son oreille avant de répondre.

- J'arrive.

Il ne lui fallu que quelques minutes pour rejoindre le lieu d'exposition, chassant de son esprit les récentes angoisses qui l'avait traversé. Sur place, il constatait qu'on avait fait posé à l'intérieur des barrières une estrade et un pupitre pour le président. Devant, la foule s'agglutinait dans quelques minutes l'annonce allait commencer. Prenant place sur une chaise à l'arrière partiellement caché par les installations, Lovecraft s'installait confortablement, sa vision du public n'était pas parfaite, mais cela n'était pas son rôle, placé stratégiquement aux quatre coins de la foule des personnes chargés de la surveillance le préviendrait en cas de problème. Pour lui rien n'avait changé depuis ces cinq dernières heures, il n'avait qu'une chose à faire : attendre. Une attente partagée cette fois-ci avec l'entièreté du public venu pour la grande révélation, malheureusement pour lui, heureusement pour eux, la leurs serait de plus courte durée. Roosevelt arrivait déjà, escorté par quelques hommes qui le masquait de leurs carrures. Ensemble, ils se dirigèrent vers les petits escaliers situés à l'arrière de l'estrade, là Roosevelt descendit de son fauteuil roulant, puis il monta seul les marches. Et dès lors qu'il apparu aux yeux de tous, des premiers applaudissements et cri d'euphories résonnèrent. Débarrassé de sa canne, le président marchait jusqu'au pupitre. Ses pas étaient douloureux, mais son regard et son visage restait fermé, autant qu'il le pouvait il luttait contre la souffrance. S'efforçant de la camoufler derrière un visage neutre et calme, il faisait tout pour apparaître comme quelqu'un de fort, mais un œil attentif suffisait pour lire entre les lignes. Ses pas étaient lourd, hésitant, ses jambes tremblaient et semblaient difficilement supporter son poids. La courte marche qui le séparait du pupitre était déjà une épreuve à relevé, mais il l'avait fait. Arrivé ici, il posait ses mains sur la planche où se trouvait le micro et son discours. Il usait discrètement de cette appuie supplémentaire pour se redresser et se maintenir droit face au public à qui il offrait un sourire amicale. Peu à peu, le silence revint de lui même et dès lors, le président commença son discours.

- Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, habitants du monde entier, je tenais encore une fois à tous vous remercier pour être venu si nombreux. Cet événement représente l'espoir, l'espoir que demain nous parvenions à travailler tous ensemble, main dans la main, à la création d'un monde meilleur. Je sais que vingt ans ne suffisent pas à effacé toutes les cicatrices. L'ambiance venait de s'alourdir, dans le public on échangeait des regards malaisés, mentionner cette période était toujours délicat - La douleur est encore présente, nous savons désormais tous à quel point les conflits peuvent être cruels, à quel point ils peuvent être douloureux. La voix de Roosevelt était emplis d'émotion, au delà du discours, il avait personnellement expérimenté ce qu'il racontait. - C'est précisément pour cela que nous devons œuvrer pour la paix, ne jamais reproduire les erreurs du passé, tirer des leçons de nos échecs, et, ensemble poser les fondations d'un avenir où nos enfants seront à l'abri. Le ton de sa voix s'élevait à nouveau avec assurance. - Malgré nos différences, nous recherchons tous la même chose. Une chose fondamentale qui représente l'humanité, qui nous définis en tant qu'espèce. Une chose pour laquelle nous serions tous prêts et prêtes à mourir.




LA LIBERTÉ !


De concert avec la fin de sa phrase, le drap qui couvrait l'édifice tomba lourdement au sol, dévoilant aux yeux de tous une réplique encore plus grande de l'ancienne statue de la liberté, détruite lors de la dernière guerre. Les applaudissements retentirent tandis que Roosevelt saluaient et remerciaient la foule. Du côté de la sécurité on échangea un regard interrogateur alors que le président quittait le pupitre et rejoignait l'arrière de la scène. Difficilement il descendait les escaliers s'affalant dans son fauteuil, tandis qu'un homme s'approchait de lui visiblement confus.

- Monsieur, le président, vous avez oublié la fin du di.. Interrompus par un coup de coude et un regard sévère d'un homme à ses côtés, il réalisa sa bêtise et se tût.

- C'était un très bon discours monsieur, souhaitez-vous rentrer ? reprit alors l'autre homme.

- Oui, rentrons.

Saisissant les poignets du fauteuil, il partit en poussant le président accompagné des gardes du corps restés silencieux. Roosevelt n'avait pas pus tenir physiquement pour toute la durée du discours, et il refusait d'apparaître publiquement diminué. C'est pour cette raison qu'il quittait les lieux aussi rapidement entouré par plusieurs gardes du corps le cachant à la vue de tous.

L'euphorie du côté de l'exposition n'avait pas diminué, la foule commençait peu à peu à se disperser, mais la grande majorité restait encore ici à observer cette nouvelle statue de la liberté, submergé par des flash d'appareils photos. Lovecraft restait là, le regard perdu dans le ciel, il avait arrêté de suivre le fil du discours vers le milieu et s'était évanouis à nouveau dans ses pensées. Il restait cependant suffisamment en alerte pour ne pas sombrer à nouveau dans une douce folie illusoire. D'ailleurs, son oreillette se mit à crépiter.

- Monsieur Lovecraft, d'ici quelques heures vous pourrez allez vous reposer, il est peu probable qu'on se fasse attaquer le premier jour de toute façon.

L'écrivain n'y répondit rien, prenant simplement note de cette information dans sa tête, tout en commençant une liste des avantages et des inconvénients que cela présentait d'attaquer dès le premier jour. Emporté par son esprit qui avait besoin incessant de créer, s'exercer, il commençait ainsi à remettre en question les paroles qu'il venait d'entendre, sans pour autant pouvoir entièrement lui donner tord. En somme, il tuait juste le temps à sa manière, en réfléchissant.
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