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 Ah ouais, Niki Nikita Tchikita

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Tahani
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Tahani


Messages : 81
Date d'inscription : 11/06/2018
Localisation : Dans tes yeux.

Statistiques du personnage
Nature du pouvoir: Ogham Futhark ⸺ Sceau runique
Nature de la maîtrise: Herrendienst ⸺ Escrime des anciens maîtres
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Ah ouais, Niki Nikita Tchikita Empty
MessageSujet: Ah ouais, Niki Nikita Tchikita   Ah ouais, Niki Nikita Tchikita Icon_minitimeMer 15 Juin - 2:55

Nikita H. Nector dit "Mr. Attack"

Surnom(s) :

Mr. Attack (nom social attribué par les autorités), Anarchysis (pseudonyme révolutionnaire), Hannibal, l'Invaincu (nom de scène lors des combats de gladiateurs), Kita (surnom affectif), etc.

Âge :

24 ans.

Origine :

Colognea, une île de Calm Belt affiliée au Gouvernement mondial.

Blue de départ :

East Blue.

Genre :

Historique.

Race :

Humaine.
_________

Métier :

Ancienne recrue marine, prisonnier, esclave, puis gladiateur-vedette et enfin, briseur de chaînes.

Situation financière :

La propriété est un concept usurpatoire aux yeux de Nikita. Aussi... il se réserve le droit de dérober ce que bon lui semble lorsque la situation l'exige. L'honnêteté ne consiste pas à ne jamais voler, mais à savoir jusqu'à quel point on peut voler et comment faire bon usage de ce qu'on vole.

Temps passé en mer :

S'il n'est pas un vieux loup de mer, les nombreux voyages dans les fonds de cale ont tout de même forgé une certaine accoutumance aux remous. La mer, cette étendue infinie, symbole de la liberté et de la plénitude, a toujours fasciné les enfants de Colognea et Nikita ne dérogeait pas à cette règle.

Moyen de déplacement en mer :

Avec l'ingestion de son fruit du démon, les radeaux de fortune ont rapidement laissé leur place à une petite barque volante, surnommée Voline. En faisant léviter sa structure métallique assez légère par-dessus le rivage, Mr. Attack s'affranchit assez souvent des contraintes maritimes pour se rendre là où la justice sociale l'appelle.
_________

Conceptions sur la liberté :



Existe-t-il une véritable définition, objective et universelle, de la liberté ? Si oui, Nikita ne la connait pas. À ses yeux, la liberté est une valeur subjective, commune à toutes les classes sociales. Les dominants utilisent ce terme pour justifier leurs privilèges, parfois inconsciemment, parfois avec hypocrisie. Les marines vous expliqueront, par exemple, que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Un tel lieu commun définit la liberté comme une ressource quantifiable et limitée, à laquelle on doit réguler l'accès. L'ex-recrue de la Mouette a très vite rejeté cette vision partiale et partielle du monde — c'est, d'ailleurs, ce qui lui a valu les quelques années de pénitence qui noircissent son tableau. Non, la liberté n'est pas quelque chose qui se divise et se soustrait. Bien au contraire ! Il s'agit d'un facteur exponentiel qui se multiplie à mesure qu'on la répand.

Car, selon lui, pour être réellement libre, il faut d'abord que les autres le soient. Sans cela, ce ne sera qu'une moitié de liberté... et une moitié de liberté n'est pas la liberté. S'il est le seul à être libre, il ne le sera jamais vraiment à cent pour-cent : il existera toujours des maîtres et des esclaves capables d'imposer cette logique aux autres. Autrement dit, il n'y aura de liberté absolue que s'il y a égalité absolue entre tous les êtres.

Ne pas recevoir d'ordres et de ne pas en donner. Ne plus se faire exploiter et ne pas exploiter les autres. L'autorité pour tous et les privilèges pour personne. Le refus des récits du réel qui nous emprisonnent. La fin et le moyen de la Révolution. Cette liberté dont rêve éperdument Nikita est un bourgeon, qui doit être affectueusement arrosée par le sang, la sueur et les larmes. Il est intimement persuadé qu'un jour, tous ces sacrifices donneront naissance à une fleur splendide, dont les effluves enivreront le monde. Une rose rouge à la tige noire, sans épines, dont le nom vernaculaire est : Anarchie.

Avis sur le Gouvernement mondial :



Nikita voit rouge quand la croix du Gouvernement mondial ou la mouette de la Marine flottent sur un étendard. Cette institution représente, avec l'argent et la science, l'un des trois fondements de la Société de l'Ordre qu'il faut absolument détruire. Elle incarne, dans son essence-même, la loi du plus fort. Elle s'assure que la volonté des uns soit infailliblement imposée aux autres en s'érigeant comme la détentrice du monopole de la violence légitime. Celle qui frappe, enferme, détruit, tue sans une once d'impunité, et qui n'accepte aucune réponse. Elle veille assidument à ce que les inégalités se perpétuent et à ce que les richesses soient accaparées par un petit nombre.

S'il y a bien un chaos dont le monde doit avoir peur, c'est justement celui qui est installé depuis si longtemps par le Gouvernement mondial et qui continue de s'étendre, insidieusement, dans toutes les interstices du quotidien. Il est donc dans l'intérêt de tous les opprimés d'en venir à bout, le plus vite possible, par n'importe quel moyen, et d'empêcher la reformation de quelque chose de similaire. En effet, faire tomber cet ordre unitaire n'est pas une fin en soi : cet acte ne sera finalement que le début d'une longue route vers des horizons moins sombres, mais tout aussi flous, au sein desquels il faudra naviguer à tâtons, sans jamais s'arrêter. Une quête éternelle vers la pureté politique, un mouvement qui ne s'arrête jamais, un rêve vers l'avant dont on ne se réveille pas : tel est l'idylle auquel aspire Mr. Attack.
_________

Avatar :

Inasa Yoarashi de My Hero Academia.

Particularités physiques :



- Nikita marche fièrement, en balançant ses bras en avant à la manière d'un soldat bien éduqué.
- Il revêt souvent un uniforme marine négatif, qu'il a lui-même noirci avec du café et de l'huile, ainsi qu'un képi.
- Lorsque le temps l'exige, il se couvre d'une longue gabardine en cuir et d'une cape à laquelle est cousue une écharpe de fourrure.
- En mer, sur Voline, Nikita porte des lunettes coupe-vent.
- Il attache un soin particulier au fait de se couper les cheveux et la barbe régulièrement. Sans doute par habitude militaire.
- Sa voix, grave et portante, est souvent enjouée, mais c'est lorsqu'il chuchote et que son ton s'étouffe, qu'il faut réellement se méfier.
- Il mesure un mètre quatre-vingt-neuf et pèse environ quatre vingt dix kilogrammes.
- À force d'entraînements, Nikita possède une musculature impressionnante. L'insertion de ses muscles parait être sculptée à la main et malgré leur volume conséquent, ils ne semblent pas alourdir sa carrure athlétique.
- D'immenses traces de mutilation ceignent son bassin des deux côtés. Elle paraissent former une brulure, tant les marques sont diffuses sur sa peau, mais elles sont bel et bien le résultat de milliers de coupures faites aux mêmes endroits.
- Son bras gauche est blessé depuis plusieurs années : de multiples fractures ouvertes de l'épaule, de l'humérus, du coude, de l'avant-bras et du poignet continuent de cicatriser. Ce qui le force à équiper ce membre d'une armature en métal et d'un gant mécanisé, qu'il contrôle directement avec son fruit.

Groupe sanguin :

X+.
_________

Rire :

« SHHHHYAAAAAHAHAHAHIHIHI » — Un rire retenu qui explose et vire aux aiguës sur la fin.  

Tics et manies :



- Il ne peut pas s'empêcher de regarder de travers les soldats de la Marine et les représentants du Gouvernement mondial.
- Homme de culture, il a vite fait de s'empêtrer dans des élucubrations dissertatives pour étaler sa science. Ce qui déconnecte très souvent son auditoire.
- Il a la fâcheuse tendance à écouter les conversations des autres, aux dépends de celles qu'il a avec ses interlocuteurs directs.
- Il a également un don inné pour perdre ses affaires et ne pas assumer.
- Nikita a l'habitude de faire des blagues et des jeux de mots complétement nuls.
- Lorsqu'il parle, le volume sonore a tendance à augmenter. Assez drastiquement.
- Malgré une certaine exigence sentimentale, Nikita est extrêmement doué pour faire fuir les femmes qui lui plaisent.
- Au demeurant, Nikita est une véritable groupie : les grands révolutionnaires, pirates et figures notoires de ce monde ont tendance à lui faire perdre ses moyens lorsqu'il est en face d'eux.
_________

Passions :

Le révolutionnaire est, d'une manière générale, quelqu'un de passionné et de curieux. Un rien peut le fasciner et il est, en cela, fort d'une culture plutôt solide. Toutefois, l'histoire du monde, l'archéologie du Siècle Oublié et les théories politiques l'absorbent plus que tout le reste.

Peurs :

Retourner en prison est assurément quelque chose qui l'effraie, ne pas réussir à aider le mouvement révolutionnaire également. Néanmoins, s'il y a bien une chose qui semble réellement le terrifier, c'est de revoir sa famille. Les hurlements de colère de ses petits frère, le regard dépité de sa mère qui n'a pas réussi à élever un fier marine, la terrible rencontre avec un géniteur qu'il n'a jamais vu de sa vie et qui, selon les légendes colognéennes, serait l'opposé de ce qu'il est devenu... Ces visions hantent les cauchemars de Nikita.

Rêve :

Vivre et à fortiori participer au Grand Soir : la nuit où le Gouvernement mondial tombera et où le monde se rendra compte qu'il est possible de vivre sans, la nuit qui lancera l'éternelle révolte pour empêcher tout pouvoir de se réinstaller, la nuit où sera organisé une immense danse de la joie pour fêter la liberté...

Mort parfaite :

Mourir en devenant un symbole de fierté pour tous les opprimés et en étant assuré d'avoir contribué à un monde meilleur.
_________

Plat préféré :

Des hauts de cuisses de poulet frits avec une trempette au piment. Un plat de fortune que sa mère cuisinait à la perfection. Il cherche, aussi souvent que faire se peut, à retrouver cette sensation, dont le souvenir lui donne encore l'eau à la bouche, et raffole de tout ce qui touche de près ou de loin à la volaille.

Boisson préférée :

C'est bien connu : les révolutionnaires s'enivrent ! En cela, tous les types d'alcool semblent lui seoir, même si les bières bien houblonnées restent l'un de ses pêchés mignons.

Caractère :

Décrivez ici le caractère de votre personnage. Comment il est, ses défauts, ses qualités, ce qu'il aime faire, sa façon d'agir avec les autres, etc...

Carte de combat :




H.A.C.I.M.A

Hannibal Agressive Combative Instinctive Martial Arts


Il est dur, pour quiconque ose regarder la carrière de Nikita, de se douter qu'il fût jadis un justicier pacifiste. Et pourtant, ce n'est pas quelque chose qu'il cherche à oublier. En effet, ces innombrables péripéties, qui l'ont fait changer presque du tout au tout concernant l'importance de la violence dans la lutte pour la liberté, n'ont pas effacé la fierté profonde d'avoir été, un jour, un être pur, persuadé que la bienveillance pouvait vaincre tous les maux.

Seulement, au fond du gouffre, en crevant lentement de solitude et de désespoir, Nikita dut faire un choix : s'abandonner à une mort paisible au prix d'une vie inaccomplie ou se livrer à une existence guerrière à l'issue incertaine... En se relevant fièrement, il prit sa décision. Celle de continuer à souffrir pour sauver le monde. Cette pensée l'a toujours guidé et encore aujourd'hui, c'est avec l'intime conviction de faire le bien, le vrai, celui dont personne ne veut vraiment, qu'il se bat.

_________

Nikita a eu plusieurs phases dans sa vie de combattant : les enfantillages de Colognea, l'éducation militaire de la Marine, les apprentissages informels de la prison et des soupers d'esclave, l'entraînement intensif des arènes de Bliss et, enfin, l'exploitation de ses capacités en tant que révolutionnaire des mers bleues. Tous ces âges correspondent à des facettes du style martial de Mr. Attack.

➠ Les enfantillages de Colognea, quand bien même n'étaient-ils que des jeux de gamins en quête de sensations fortes, se basaient sur la reproduction caricaturale des lutteurs vedettes de l'île. Ces derniers se livraient à des combats acharnés, en alternant des préhensions dures, des transferts de poids, des souplesses impromptues, des écrasements musculaires, des étranglements depuis la garde et des projections. Les garçons et les filles accourraient, à l'insu de leurs parents, pour zieuter les exploits de ces athlètes et les reproduire ensuite. Malgré une certaine appréhension à l'idée des chocs, Nikita était l'un d'entre eux. Il aimait se livrer, avec ses frères et ses voisins de cour, à des petits affrontements, tant que ça ne prenait pas des dimensions trop compétitives.

➠ L'éducation militaire du G-2 a quant à elle forcé Nikita à adopter une posture très particulière : celle du combattant qui sait « faire flèche de tout bois ». En d'autres termes, il fut rapidement contraint à utiliser des armes blanches, des armes à feu, des armes de circonstances et à réfléchir aux techniques les plus léthales possibles. Toutefois, au moment où il fut enseigné, il n'était pas encore très serein à l'idée de faire un usage régulier de la violence. La théorie, avec laquelle il était plutôt à l'aise, basée sur l'anatomie (les points vitaux, les points d'hyperextension articulaires et musculaires, les points de structure et d'appui) est donc la seule chose dont il se souvient réellement. Pour le meilleur et pour le pire...

➠ L'apprentissage informel de la violence en captivité est sûrement le point de passage entre l'inoffensivité et l'appel au combat. Dans un environnement sans foi, ni loi, Nikita a dû, pour ne pas mourir, pour ne plus se laisser détruire, devenir ce qu'il détestait. En étant brinqueballé de prisons miteuses en camps de travail, de caves insalubres en logis de parquement, les heurts avec les négriers, les géôliers, les codétenus et les autres esclaves furent nombreux. Par la force des choses, l'apprentissage d'un véritable système d'autodéfense devint rapidement inévitable. Frapper depuis n'importe quelle position, en ground and pound, sans appui, utiliser les gardes offensives pour se protéger, contrôler plusieurs adversaires en même temps, développer une vision périphérique... Nikita testa tout ce qu'il avait en stock, sans se soucier réellement de l'éthique des gestes : il fallait survivre. Petit à petit, le savoir-faire guerrier enfoui au fond de lui, refit irruption avec une fougue sauvage, presque carnassière et à le voir se défendre comme une bête enragée, les gardiens se demandèrent finalement s'il était vraiment cette « petite frappe » qu'on leur avait décrite.

➠ L'entraînement intensif des arènes souterraines fut la consécration du style martial de Nikita. Cette ferveur démente avec laquelle il se débattait dans les geôles attira l'intérêt des bookmakers et des faiseurs de vedettes de Bliss. En se réveillant au beau milieu des belluaires, des rétiaires et des mirmillons, il comprit que la voie qui s'ouvrait à lui, celle du combattant, était le sillon par lequel il allait se venger de la vie. Alors, il ne se fit pas prier pour s'entraîner et en regardant attentivement tous les combats, en prenant des notes mentales, il termina d'apprendre à vaincre. La boxe à 9 membres (pieds-poings-coudes-genoux-tête), les saisies debout, assis et allongé, les contrôles et les soumissions, les coups volants, les contre-prises, contre-croisées et contre-attaques, le cadrage et la spatialisation, les combinaisons et tactiques de jeu, le désaxage et le retrait, la protection de cible, l'organisation corporelle et la neutralisation des mouvements adverses... Sa combatique ultra-créative et spectaculaire devint celle d'Hannibal l'Invaincu, une terreur qui marqua à tout jamais l'histoire de ces stades miteux. Certains coachs finirent même par parler de son style comme d'un art martial à part entière : l'HACIMA.

➠ L'exploitation de son style, une fois libéré de ses chaînes, se caractérisa par la conjugaison entre une pratique du combat au corps-à-corps affutée et l'utilisation de son fruit du démon. En échangeant une partie de son bras gauche contre sa libération, il compliqua fortement la pleine utilisation de ses capacités martiales et dut se résoudre à adopter de nouveaux moyens pour battre ses ennemis. Notamment : apprendre à désarmer les adversaires à distance, se constituer une armure de renforcement, créer des explosions de fragments métalliques à l'impact, utiliser l'attraction et la répulsion pour contrôler son propre corps muni d'armatures mécaniques, se prémunir des armes à feu en annihilant la force cinétique des balles... Nikita n'est pas encore un expert dans le maniement de son fruit, mais une chose est sûre, c'est qu'il a des idées derrière la tête. Il sait très bien ce qui fait sa force et comment mener le combat vers une situation où il a l'avantage.



JIKI JIKI NO MI

Paramécia du magnétisme


Mangé depuis combien de temps ?

3-4 ans. L'obtention de ce fruit a été l'enjeu principal de son évasion hors des arènes souterraines de Bliss.

Maîtrise du fruit :

4/10. Depuis son ingestion, Nikita n'a jamais cessé de s'entraîner pour maîtriser son fruit. Chaque jour, il se livre à plusieurs heures d'exercices physiques et mentaux dans l'objectif de comprendre un peu mieux le fonctionnement de ce pouvoir incommensurable. Toutefois, les énergies invoquées à travers ce don, restent encore assez énigmatiques à ses yeux. Il faut dire que s'approprier totalement un pouvoir dont il n'avait même pas soupçonné l'existence auparavant, est une tâche assez complexe.

Description du fruit :

Le Jiki Jiki no Mi est un fruit du démon de type paramécia permettant à son utilisateur de contrôler le magnétisme.

Nikita l'a très vite compris : cette force phénoménale est bornée de mystères. L'étendue des possibilités qu'elle peut offrir, lui parait presque insondable. Et selon les dires du promoteur qui l'exhibait, il serait, de fait, impossible pour un utilisateur de le maîtriser dans sa totalité tant sa gestion s'étend sur des sphères différentes, parfois antinomiques. Contrôle du métal, attraction et répulsion des matières magnétiques, explosion métallique, création de golems, fortification, gestion des flux électromagnétiques, création des pôles positifs et négatifs, sonar mental... L'homme-aimant peut ainsi tendre ses mains vers l'Infini.

Pour autant, il est nécessaire de nuancer ces propos, car les nombreux pouvoirs de cette baie démoniaque se soumettent tout de même à une faiblesse importante : la dépendance à un environnement favorable. Sans la présence d'un champ magnétique aux alentours ou face à des charges trop puissantes, les avantages du Jiki Jiki no Mi deviennent caducs. Ainsi, quand bien même il est facile de tirer profit de la plupart des situations avec de telles capacités, les avantages que le magnétisme octroie ne sont pas absolus et tout miser là-dessus n'est peut-être pas la décision la plus judicieuse.



A.R.M.A

Arsenal et Ressources de Mr. Attack


Voline : Une barque à voile unique, très légère, faite du bois et plaquée de toiles de ferrailles. La piètre qualité des fixations s'explique par le talent inexistant de charpenterie du révolutionnaire qui les a soudées. Le fruit de Nikita lui permet de faire léviter le bateau pendant un certain temps pour s'affranchir des contraintes météorologiques. Aussi, même s'ils se déroulent tous relativement bien, chaque voyage doit se ponctuer par des bricolages d'appoint étant donné que la pression magnétique fait généralement céder certaines parties du bateau. Cette petite carlingue est, aux yeux de son navigateur, un véritable allié sentimental, il la chérit sincèrement, alors lorsque des attaques viennent l'endommager, il rentre très vite dans une colère noire et se met à chuchoter des horreurs en déchainant sa puissance destructrice.

Bottes armaturées : Les bottes militaires de Nikita sont munies d'une semelle et d'un cadre en métal pour lui permettre une meilleure mobilité : lévitation, propulsion, contrôle de ses appuis dans les airs, et une puissance d'impact supérieure. Leur tenue de cheville est également importante aux yeux de ce combattant car elles lui permettent d'envoyer des coups plus assurés.

Exosquelette brachial : Le bras gauche de Nikita fonctionne encore un peu, il n'est pas handicapé pour les tâches quotidiennes, mais force est de constater qu'il ne peut décemment pas assurer une joute à pleine puissance ou porter des charges lourdes. Les trop fréquentes blessures qu'il a subi, sont pour le moment toujours en train de cicatriser. En se confectionnant, avec l'aide de quelques aimables ingénieurs, un soutien en forme d'exosquelette métallique, semblable à une poulie reliée à un gant magnétique, il peut désormais faire l'usage de son membre faible sans pâtir des douleurs naturelles qui surviennent en conséquence. Le mécanisme ne fonctionne que par le biais de son pouvoir et devient aussitôt inemployable une fois qu'il n'est plus en mesure de l'activer, par fatigue, cassure, dans l'eau ou sous la contrainte du granit-marin.

Carnet de bord : Révolutionnaire convaincu et volubile insatisfait, Nikita déverse le flot irrépressible de ses pensées dans un petit livret de fortune. Ce carnet est sans doute le seul et unique objet qu'il est incapable de perdre. Et pour cause, ces pages noircies, passées et repassées au point de devenir un amoncellement de caractères indéchiffrables, retranscrivent ses aventures depuis maintenant presque dix ans. S'ils réussissent à s'en emparer, les experts en stéganographie découvriront ainsi le fil sinueux de sa trajectoire militante : du petit garçon plein d'espoir au désillusionné des chambres de torture, de la vedette des cages de combat au libérateur des camps d'esclave, du marine zélé à Mr. Attack...

Histoire :

L'histoire de votre personnage peut être une simple liste d'événements tout comme une narration détaillée de chaque instant de sa vie, c'est à vous de décider la façon dont vous voulez l'écrire ! Pensez à inclure les événements clefs qui ont provoqué un tournant dans la vie de votre personnage. Un moment marquant, ce qui l'a poussé à prendre la mer, etc.
Pour vous parler de moi : je suis censé avoir arrêté le RP, mais ça me démange des fois. Et quand j'ai vu votre joli forum, je me suis dit que je pouvais tenter l'aventure. Sinon j'aime bien manger.

Ah et... Mon slip est noir. Toujours. Qui fait encore l'erreur de mettre d'autres couleurs de nos jours ? Sérieusement ?
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Tahani
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MessageSujet: Re: Ah ouais, Niki Nikita Tchikita   Ah ouais, Niki Nikita Tchikita Icon_minitimeVen 29 Juil - 23:24


Nikita D. Nektor

Révolutionnaire
Présentation —

Âge : 29 ans.
Surnom(s) : Hannibal, l'Invaincu (nom de scène lors des combats de gladiateurs), Kita (surnom affectif), etc.
Espèce : Humaine.
Genre : Historique.
Grade souhaité : Cofondateur du mouvement révolutionnaire « Crisis », chef de la section Howl.
Rang souhaité : Mr. Attack.
Fruit du Démon : Jiki Jiki no Mi - Paramécia du magnétisme.

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Signes distinctifs :
➠ Nikita marche fièrement, en balançant ses bras en avant à la manière d'un soldat bien éduqué.
➠ Il revêt souvent un uniforme de l'armée négatif, qu'il a lui-même noirci avec du café et de l'huile, ainsi qu'un képi.
➠ Lorsque le temps l'exige, il se couvre d'une longue gabardine en cuir et d'une cape à laquelle est cousue une écharpe de fourrure.
➠ En mer, Nikita porte des lunettes coupe-vent.
➠ Il attache un soin particulier au fait de se couper les cheveux et la barbe régulièrement. Sans doute par habitude militaire.
➠ Sa voix, grave et portante, est souvent enjouée, mais c'est lorsqu'il chuchote et que son ton s'étouffe, qu'il faut réellement se méfier.
➠ Il mesure un mètre quatre-vingt-neuf et pèse environ quatre vingt dix kilogrammes.
➠ À force d'entraînements, Nikita possède une musculature impressionnante. L'insertion de ses muscles parait être sculptée à la main et malgré leur volume conséquent, ils ne semblent pas alourdir sa carrure athlétique.
➠ D'immenses traces de mutilation ceignent son bassin des deux côtés. Elle paraissent former une brulure, tant les marques sont diffuses sur sa peau, mais elles sont bel et bien le résultat de milliers de coupures faites aux mêmes endroits.
➠ Son bras gauche est blessé depuis plusieurs années : de multiples fractures ouvertes de l'épaule, de l'humérus, du coude, de l'avant-bras et du poignet continuent de cicatriser. Ce qui le force à équiper ce membre d'une armature en métal et d'un gant mécanisé, qu'il contrôle directement avec son fruit.
➠ Il s'esclaffe par des  « SHHHHYAAAAAHAHAHAHIHIHI » — un rire retenu qui explose dans un éclat tonitruant pour virer aux aiguës sur la fin.
➠ Lorsqu'il parle, le volume sonore a tendance à augmenter. Assez rapidement.
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Psychologie —


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Une flamme révolutionnaire...

« Une moitié de liberté n'est pas la liberté. »

Existe-t-il une véritable définition, objective et universelle, de la liberté ? Si oui, Nikita ne la connait pas. À ses yeux, la liberté est une valeur subjective, commune à toutes les classes sociales. Les dominants utilisent ce terme pour justifier leurs privilèges, parfois inconsciemment, parfois avec hypocrisie. Les soldats vous expliqueront, par exemple, que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Un tel lieu commun définit la liberté comme une ressource quantifiable et limitée, à laquelle on doit réguler l'accès. L'ex-recrue de la garde fédérale a très vite rejeté cette vision partiale et partielle du monde — c'est, d'ailleurs, ce qui lui a valu les quelques années de pénitence qui noircissent son tableau. Non, la liberté n'est pas quelque chose qui se divise et se soustrait. Bien au contraire ! Il s'agit d'un facteur exponentiel qui se multiplie à mesure qu'on la répand.

Car selon lui, pour être réellement libre, il faut d'abord que les autres le soient. Sans cela, ce ne sera qu'une moitié de liberté... et une moitié de liberté n'est pas la liberté. S'il est le seul à être libre, il ne le sera jamais vraiment à cent pour-cent : il existera toujours des maîtres et des esclaves capables d'imposer cette logique aux autres. Autrement dit, il n'y aura de liberté absolue que s'il y a égalité absolue entre tous les êtres.

Ne plus se faire exploiter et ne pas exploiter les autres. L'autorité pour tous et les privilèges pour personne. Le refus des récits du réel qui nous emprisonnent. La fin et le moyen de la Révolution. Malheureusement, cette liberté à laquelle aspire éperdument Nikita est un bourgeon, qui se doit d'être abondamment arrosée par le sang, la sueur et les larmes. La grandeur de cette quête se mesure à ce qu'elle implique, à ce qu'elle demande et autant dire qu'elle ne lui a, pour l'instant, apporté que des déboires... mais il est intimement persuadé qu'un jour, tous ces sacrifices donneront naissance à une fleur splendide, merveilleuse, dont les effluves enivreront le monde. Une rose rouge à la tige noire, sans épines, dont le nom vernaculaire est : Anarchie.

Nikita ne supporte pas de voir flotter l'insigne de la Fédération, de l'Armée ou de la Banque pangéenne sur un étendard. Ces institutions représentent les trois fondements de la Société de l'Ordre qu'il faut absolument détruire. Elles incarnent, dans leur essence-même, la loi du plus fort. Elles s'assurent que la volonté des uns soit infailliblement imposée aux autres en s'érigeant comme la détentrice du monopole de la violence légitime. Celle qui frappe, enferme, détruit, tue sans aucune once d'impunité, et qui n'accepte aucune réponse. Elles veillent assidument à ce que les inégalités se perpétuent et à ce que les richesses soient accaparées par un petit nombre.

S'il y a bien un chaos dont le monde doit avoir peur, c'est justement celui qui est installé depuis si longtemps par les gouvernements et qui continue de s'étendre, insidieusement, dans toutes les interstices du quotidien. Il est donc dans l'intérêt de tous les opprimés d'en venir à bout, le plus vite possible, par n'importe quel moyen, et d'empêcher la reformation de quelque chose de similaire. Car, en effet, faire tomber cet ordre unitaire n'est pas une fin en soi : cet acte ne sera finalement que le début d'une longue route vers des horizons moins sombres, mais tout aussi flous, au sein desquels il faudra naviguer à tâtons, sans jamais s'arrêter. Une quête éternelle vers la pureté politique, un mouvement qui ne s'essouffle jamais, un rêve vers l'avant dont on ne se réveille pas : tel est l'idylle auquel aspire Mr. Attack.

Toutefois, détrompez-vous, Nikita ne désire pas incarner un contre-pouvoir : il souhaite gagner et détruire le pouvoir à tout jamais. Peut-être s'agit-il d'une naïveté militante, d'une folie corrompue par l'intensité de sa politisation... Il n'empêche que c'est grâce à la force profonde que ce dessein lui procure, qu'il mène ses campagnes d'attentats avec autant de bravoure. Au sein de toutes les organisations révolutionnaires, y compris celle de la coalition de Dars, les débats ont toujours fusés autour de cet enjeu crucial de la contestation, celle de la conception du pouvoir et de son traitement. Quand la plupart consentaient à dire qu'il s'agissait avant tout d'un facteur civilisationnel omniprésent et qu'il fallait surtout œuvrer pour le contrôler, le seul à refuser de l'admettre demeurait encore et toujours la même tête brulée. L'acratie comme fin, à tout prix, et le combat jusqu'à son obtention comme moyen, qu'importe le coût. Voilà ce que prônait férocement ce révolutionnaire... Et force est de constater que cette avancée vers l'insondable s'accélère de jour en jour.

Sa compréhension de la philosophie révolutionnaire est intéressante, d'ailleurs, pour appréhender ses motifs, en ce qu'elle témoigne de nombreux points de bascule théoriques et pratiques. Il y a, de fait, une véritable graduation dans la virulence de son activisme et si elle est somme toute logique, elle n'en est pas moins sinueuse pour autant. En passant du paradigme de la justice militariste à la volonté permanente de révolte, de la soif d'insurrection à l'intériorisation des enjeux politiques et spirituels de la liberté, de cette vision théorique de la justice sociale à la mise en place d'opérations militantes, des premiers coups à la création d'une organisation paramilitaire structurée... Nikita a ainsi fait ricocher sa vie jusqu'à l'autre rive. Sa passion pour la liberté et l'égalité le pousse, depuis tout petit, à chercher la route idéale pour y parvenir. Seulement, au fur et à mesure de sa quête, en faisant face aux différentes épreuves de réalité imparties, il a bien fallu réévaluer fréquemment ces concepts, les élaborer, les affiner, les pousser, les critiquer, les abréger, les rallonger.

C'est sans doute parce qu'elle a été autant réfléchie et déconstruite, que sa vision de l'anarchisme parait si radicale. Après avoir vraisemblablement tourné le problème dans tous les sens, il ne reste désormais plus qu'une sphère parfaitement lisse : l'évidence de la violence. S'il n'y a que le pouvoir des ténèbres pour vaincre les ténèbres du pouvoir, alors il fera tout, absolument tout, pour faire advenir le Grand Soir, la nuit où les piliers de la société de l'Ordre fédéral tomberont et où le monde se rendra compte qu'il est possible de vivre sans, la nuit qui lancera l'éternelle révolte pour empêcher tout pouvoir de se réinstaller, la nuit où sera organisé une immense danse de la joie pour fêter la liberté...  En attendant cette soirée merveilleuse, son esprit rationnel, son ressenti, ses sens et son âme font la veillée et contribuent à rallumer, chaque jour, sans arrêt, une flamme révolutionnaire dans son cœur.

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Une spontanéité intarissable...

« Au fond, la vie est une chute horizontale. »

Depuis sa libération, Nikita fait tourbillonner  le monde  autour de lui. Il semble même s'extasier du rythme auquel il l'emporte dans ses valses endiablées. Sans détours, sans retours. Comme un enfant turbulent qui force les autres à jouer avec lui.

Chacun de ses pas est une secousse qui vient perturber le silence des habitudes, bouleverser la torpeur du quotidien. Pour autant, ce caractère ne date pas d'hier. Le transfuge rémulien a toujours été une personne très énergique, hyperactive, en plusieurs points imprévisible, qui faisait, lors de la jeunesse colognéenne, déjà  souvent parler d'elle. Quelque fois en mal : sa curiosité maladive le pousse, encore aujourd'hui, à s'immiscer fréquemment dans des histoires qui ne le regardent pas... mais surtout en bien : son enthousiasme naturel, son énergie inépuisable et son altruisme étaient un moteur pour toutes les petites têtes hésitantes de la basse-ville, ils le sont encore plus maintenant qu'il dirige une organisation paramilitaire.

Presque instinctivement, inconsciemment peut-être, il s'impose dans l'espace, il chamboule tout en parlant fort, en partageant un verre, en mangeant dans une assiette, en se rapprochant des gens, en intervenant dans les discussions. Au fond, la vie est une chute horizontale et Nikita n'a pas le temps de se tempérer. Cette ouverture plongée vers les autres est un devoir, une forme de salut et ne pas la respecter serait une trahison envers lui-même. Jamais au grand jamais il ne vivra en se privant de vivre comme il l'entend. Les différentes disjonctions de sa vie sociale ont contribué à sceller cette spontanéité intarissable ; elles ont terminé de forger sa détermination à profiter des petites joies qui lui sont accordées. Alors, comme dans la lutte, comme dans le combat, il est inarrêtable dans sa socialisation.

Il y a également, dans son attitude, un réflexe clownesque qui le pousse à blaguer et à dédramatiser régulièrement. Cela peut paraître paradoxal lorsqu’on contemple toute la dévotion avec laquelle il semble mener sa lutte libertaire, mais aussi souvent que possible, il tente de détendre l’atmosphère par un jeu de mots  — très  — nul, et ce, même dans les situations les plus catastrophiques. Brandir une touche d’humour mal dressée comme étendard dans les opérations, c’est sa manière à lui d’être optimiste et d’aider son équipe à garder foi en la situation. Nikita croit fermement que si le temps est aux calembours, c’est qu’il fait encore beau. On peut, en cela, le trouver assez cynique, voire mesquin ou même complétement névrosé. Se moquer des morts et de ses propres attentats, trouver la volonté, presque intuitive, de plaisanter sur ses exactions militantes, est quelque chose qui ne passe pas aux yeux de tout le monde. À raison, peut-être. L'humour est à son sens une prérogative de classe.

Ce trait de personnalité est, pourtant, profondément lié à sa mère, et plus largement à son développement au sein du cocon familial : on avait pour habitude de rigoler de tout dans son foyer, il n’y avait aucune thématique qui n’était pas sujette à la dérision… enfin, à l’exception d’une seule. Se cacher derrière un angle de mur pour surprendre, se déguiser pour imiter quelqu’un, trouver le pire surnom possible, raconter souvent la même histoire en ajoutant toujours un détail inutile... Ces boutades innocentes enjolivaient l'oisiveté de sa vie d'enfant. Et aujourd'hui, Nikita n'en a toujours pas démordu. Il a simplement transposé la légèreté de ses pitreries dans sa pratique du terrorisme. Faire s’effondrer un bâtiment en expliquant à son public effrayé que ça ne tombera pas plus bas, étrangler un notable en lui chantant une berceuse pour qu’il fasse de beaux rêves, appeler une bombe par le nom d’un général fédéral, ne sont donc que les prolongations sordides de ses activités juvéniles. En bon blagueur, il tient ainsi les maîtres-mots d’une joyeuse révolution.

Toutefois, il existe bien quelque chose qui calme ses ardeurs et transforme son impétuosité en une timidité confuse : les vedettes. Oui, Nikita est une groupie. Il voue une admiration démesurée aux grandes figures de ce monde, une sorte de fanatisme pudique, diffus et contemplatif, qui le pousse à s’effacer en leur présence. En effet, lors de ses premières confrontations avec Hannibal Dars dans la coalition révolutionnaire ou avec le général en chef de la fédération, Fukuda Mochihito, pendant la bataille de Mylnus, le gladiateur invaincu avait perdu tous ses moyens… Rouge de gêne, balbutiant, tremblotant, il avait été à peine capable de prononcer des phrases complètes et s’était surtout évertué à fixer attentivement leurs silhouettes, comme autant d'astres rayonnants.

D’aucuns diront que ce sont les rémanences de sa discipline militaire, d’autres les stigmates de son incarcération, la réalité est qu’il est bien trop sensible à leurs exploits pour ne pas les idéaliser. Sa culture est une force, certes, mais également une faiblesse, car si sa démarche paraît exulter la confiance en bien des aspects, pour une personne ayant longtemps vécu sa passion pour l’histoire de ce monde à travers les récits des ouvrages annalistiques, il se sent presque tout de suite renvoyé à une position de rookie, de néophyte, lorsque des personnalités notoires s’adressent à lui.

Cependant, Nikita n’est pas dupe, il sait pertinemment qu’il commence à incarner une relève et qu’à son tour, il est voué à inspirer d’autres personnes. Il ne restera pas éternellement paralysé face à ses idoles. Cet émerveillement est aussi une promesse sur l’honneur : un jour, ce sera lui que les livres encenseront.

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Un cœur vengeur...

« On a l'âge de ses traumatismes. »

En observant le dos nu de ce soldat, quelque chose nous apparaît tout de suite : il a été lourdement mutilé et brûlé. Son corps, plus largement, est porteur de douloureuses meurtrissures qui peinent encore à cicatriser. Nikita a été détruit de nombreuses fois. C’est un fait. Et s’il en a résulté un certain renforcement physique, son esprit, lui, paraît encore se consumer dans une spirale de rancœur. En réalité, les différentes épreuves de sa vie semblent même avoir débloqué des parties de lui qui n’existaient pas auparavant : celle du vengeur froid, violent, qui ne discute plus ; celle du débatteur agressif qui insulte sans vergognes ; celle du machinateur organisé, qui calcule et programme des attentats destructeurs… La question qu’on pourrait aisément se demander : « comment se sont formés ces pans de personnalité ? » ne suffirait pas à balayer toute l’étendue de son obstination pour la vengeance. Il faudrait surtout parler de ce qu’elle fait advenir en lui.

Alors, oui, l’aîné Nektor n’a pas toujours été ce névropathe idéaliste, convaincu par la violence. À Colognea, il était considéré comme un gamin sympathique, bienveillant, généreux et peut-être un peu justicier sur les bords... C'est évidemment sa vertigineuse chute sociale, de l'Armée à l'esclavage, qui a tout fait basculer. Il s’est (dé)construit en déviant vers la radicalité, vers la volonté très personnelle d’incarner la vindicte populaire, en se persuadant petit à petit que ce qu’il subissait devait servir à transformer le monde. C’était grâce à cet espoir grandiose qu’il acceptait de survivre lorsque la vie lui était négociée.

Jamais, au grand jamais, Nikita ne pourra faire confiance à un noble, un gradé ou un officiel. Il sait très bien par où il est passé et a parfaitement conscience qu’il fût très jeune un fervent partisan de la Fédération. Cependant, il a le cœur vengeur. Sa haine viscérale de l’insigne lui interdit toute compassion pour ce qu’il juge être les pièces du maléfice originel : le pouvoir. Une réaction canine lui fait hérisser le poil et montrer les crocs lorsqu’il perçoit, de près ou de loin, des signes distinctifs d’appartenance à la Fédération. Pour peu qu'elles aient lieux, les conversations entre le chef révolutionnaire et ses opposants sont systématiquement ponctuées de mépris, voire d’injures. C'est dommage, mais il faut bien comprendre qu'il ne discutera pas. Il ne peut pas parler avec eux, car il n’y a pas de paix possible. Comment pourrait-il y en avoir une, après tout ? Nikita lutte tous les jours contre eux. Il est leur ennemi, tout comme ils sont les siens. Aussi, il est bien étrange de le voir changer du tout au tout, comme victime d'un dédoublement de personnalité soudain, lorsque l’Institution est incarnée face à lui. Il peut passer du rire à gorge déployée à une moue glacée, mâchoire contractée de hargne, regard enténébré. Lorsqu'il entre dans cette transe retenue, il se met subitement à chuchoter et à mâchouiller des menaces sordides. À chaque fois, son langage corporel, toujours assez parlant, renverra instinctivement une agressivité presque traumatisée. Quelque chose de complètement explosif qui se contiendra à l’intérieur de son corps jusqu’à ce que la pression se relâche...  

Il ne niera jamais l’humanité de son vis-à-vis, mais force est de constater qu’il n’acceptera pas pour autant sa présence. Nikita considère que ce n'est pas donnant un bon exemple ou de bons arguments qu'on fait changer les choses. Les personnes qui lui font face sont, à ses yeux, conditionnées pour être aveugles aux questions de structure. Elles font partie d’une grande machine à exploiter et dominer. Et on ne persuade pas une machine, on la casse. C'est sur la base de ce principe qu'il se permet, parfois, de gagner du temps et d'éviter le dialogue...

Une autre extension de sa folie revancharde est cette décomplexion de la violence. Etrangler, frapper, tuer, faire exploser... Plus rien de tout cela ne l'effraie désormais. Tant qu'il y a une conviction derrière, il est capable du pire comme du meilleur. Il a, en prison, dans les arènes, dans les attentats, développé une espèce d'attrait pour la confrontation physique, une soif de combat qui se satisfait de plus en plus difficilement. Se faire tabasser à mort, se faire torturer psychologiquement, se faire humilier publiquement, s'entraîner jusqu'à l'évanouissement, être laissé à dépérir, sans eau, ni nourriture... ont conditionné son corps et son esprit jusqu'à transformer la violence en un besoin spirituel insatiable. Il arriva un jour que des soldats originaires de sa ville natale le reconnaissent, bien des années plus tard, et tentent de l'appréhender par fierté : ils furent très vite ébranlés, physiquement et mentalement, par sa transformation. Cette proximité quotidienne avec le heurt a fait d'ailleurs de lui une personne assez tactile, qui n'hésite pas à déborder sur ses camarades en leur faisant subir quelques petites soumissions et autres étranglements pour rigoler. Un trait assez pénible qu'il partage également avec Amir et Leonid, ses frères de cage, des anciens gladiateurs devenus révolutionnaires avec lui.

À le regarder de loin, parfois, Nikita parait être une créature instable, irascible. Toutefois, il n'est pas un meurtrier sanguinaire, tant s'en faut. Il sait exactement contre qui relâcher ses nerfs et ne se perd pas dans le flou cinétique de son arbitraire. Sa soif de vengeance s'exerce différemment sur les civils, ses alliés et ses proches.

Elle se manifeste dans la rigueur acharnée avec laquelle est orchestrée sa vie de tous les jours. Le quotidien qu’il s’impose et impose à son entourage est aussi strict que celui de la caserne où il a été formé. Quand il n’est pas en opération, il s’entraîne plusieurs fois par jour, réfléchit à des plans jusqu’à très tard, lit énormément, mange beaucoup et essaye de se reposer le plus parfaitement possible. Bon... Il s’autorise quelques fois des incartades festives et alcoolisées, au cours desquelles il déchaîne toute sa démence, mais il revient toujours très vite à la matérialité de la lutte. Ce cadre quotidien qu’il se fixe est l'armature même du mouvement qu’il a fondé. La révolution ne sera pas – uniquement – l’œuvre d’exploits spectaculaires, spontanés et individuels : il en a pertinemment conscience. Ce n’est pas sa simple envie de hurler à la guerre contre ses oppresseurs qui suffira à faire tomber quelque chose d’aussi titanesque que la Fédération. Pour remonter à la racine du problème, comprendre, confronter et détruire les structures du pouvoir, il faut accepter de faire l’impasse sur le dilemme militant, quitte à se perdre pour la victoire, et utiliser les mêmes armes que l'ennemi pour se battre à égalité avec lui. S’organiser comme un système est donc une énième violence qu’il s’inflige à lui-même et aux autres pour réussir ses objectifs. Il n’y a que ceux qui célèbrent la culture de la défaite qui s’attardent sur l’éthique et la pureté personnelle ; Nikita veut gagner, qu’importe le prix à payer. Alors, il n'a absolument aucun scrupule à entraîner son monde vers la collision finale... Au contraire, il semble même s'en réjouir !

Enfin, dans cette jetée vers l’avant, il y a quand même quelque chose qui semble être capable de le freiner. Sans doute pas de l’arrêter, il est déjà bien trop tard, mais au moins, de le forcer à redouter la confrontation au point de décélérer. Il n’a, depuis cette terrible expédition à Frost, plus jamais revu sa famille. Cela fait maintenant plus de quinze ans qu'il est parti. Plus que retourner en prison ou à l'état d'esclave, sa plus grande peur est de croiser le regard de ses frères et de sa mère à nouveau. Tellement de choses ont changé en lui, sur lui, autour de lui... et sûrement autant pour eux. Qui sont-ils, à présent ? Cette interrogation cruciale est un interdit passionnel, qu'il se refuse de braver par timidité. Il n'a pas de nouvelles, il n'en veut pas, il ne peut pas avoir quoi que ce soit d'eux.

Il fait, à ce titre, très souvent le même cauchemar : une scène dans sa maison d'enfance, où ses petits frères, qui n'ont pas grandi, lui hurlent dessus en pleurant, essayent de le tuer, et où sa mère, anéantie, s'étouffe d'angoisse... On a l'âge de ses traumatismes. En un sens, cela dépeint assez bien l'image qu'il se fait de sa rencontre avec sa propre famille. Jusqu’à peu, Colognea était réputée dans la région de Remulia pour accueillir les soldats les plus dévoués de l’Armée fédérale. On y élevait les enfants dans une tradition militariste, les anciennes gloires venaient enseigner leurs mémoires de guerre, on sacralisait la hiérarchie et les symboles,  on valorisait les gens par leur capacité à démontrer leur sens de l’honneur. Apprendre que son fils est devenu un terroriste d’envergure mondiale, à la tête d’une grande escouade révolutionnaire, a dû être un coup dur pour Dame Nektor. Qu’on l’identifie comme la raison principale à la déchéance du prestige militaire de cette ville, passant de centre de formation renommé à la « ville du terroriste Mr. Attack », a sûrement fini de l’achever. Nikita ne l'ignore pas. Il s’en veut, par amour filial, mais ne peut décemment pas se résoudre à abandonner sa raison de vivre pour leur simple dignité sociale. Son projet est bien trop grand. Son obsession est bien trop forte. Il ne flanchera pas, il s’en persuade, mais aussi longtemps qu’il le pourra, il se tiendra loin de ses origines pour ne pas les corrompre avec sa réputation.

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Une culture à toute épreuve...

« En attendant de savoir tout chercher, il cherche à tout savoir. »

Qu’on se le dise… Nikita est un véritable rat de bibliothèque. Non seulement il est assoiffé de connaissances, mais lorsqu’il est question de culture, son attitude est très souvent un mimétisme mal dégrossi du savant fou : hors-sol, perdue dans une intellectualisation perpétuelle, divagant... Beaucoup de gens se méprennent sur son compte et sont alors démunis face à son attrait délirant pour le savoir. Il faut dire que ses airs rustres, naïfs et opiniâtres induisent quelque peu en erreur.

Et à raison : il ne montre pas, dans sa conduite quotidienne, le raffinement de ses goûts. Il se comporte généralement avec un lâcher-prise considérable, que ce soit dans ses manières ou dans ses paroles, mais ceux qui le connaissent bien savent qu’au fond de lui se cache un hyperactif intellectuel, fin et délicat. Le plus troublant, c’est que cette idiosyncrasie est loin d’être paradoxale. Il a été élevé avec amour, pédagogie et instruction par sa mère, et a toujours présenté une véritable appétence pour l’apprentissage. Si certaines personnes sont suspendues à des paradis artificiels, Nikita lévite, quant à lui, dans des dimensions subsidiaires en lisant des livres. Son ivresse est la transcendance pure et parfaite qu’une nouvelle information fait survenir en lui. En cela, tout, absolument tout l’intéresse. Sa curiosité a toujours été omniprésente, insondable, sans failles. Son envie de culture, à toute épreuve. Découvrir est à la fois une passion, un besoin, un rituel et une voie.

Sciences physiques, biologie, botanique, arts, cuisine, archéologie, sciences humaines et sociales, philosophie… Il est bien difficile de trouver quelque chose qui ne pique pas sa curiosité. Plus encore, s'il a des idées et un prisme de réflexion déjà bien trempés, aucun angle d'étude ne semble le lasser. Il ne s’ennuie tout simplement de rien et trouve de l’intérêt pour tout. En attendant de savoir tout chercher, il cherche à tout savoir. Cependant, il serait inexact de dire qu’il ne préfère pas certains sujets à d’autres : il est avant tout un être humain sensitif, sensible, avec des goûts et une esthétique. L'histoire, la philosophie politique et l'archéologie, qu'il qualifie selon lui de domaines de recherches radicales, sont en l'occurrence ses sujets de prédilection. Il les lit sans aucune arrière-pensée, sans dépense d'énergie, sans effort mental. Nikita entretient de fait une affection toute particulière pour ces champs d'études étant donné qu'il estime que c'est grâce à eux qu'il a pu devenir ce qu'il est aujourd'hui : un militant informé, réfléchi et déterminé. La science mécanique est, à l'inverse, une discipline avec laquelle il entretient des rapports compliqués : son esprit a des difficultés à statuer automatiquement sur la certitude des lois physiques.

Plus cornélienne que cartésienne, sa logique personnelle est basée sur le refus des croyances communes, une course paradoxale vers la déconstruction de ses lois personnelles et la destruction des lois de ce monde. Il ne pouvait pas en être autrement : se fier aux livres qui ne dépeignaient pas l'orthodoxie paradigmatique dans laquelle il était l'incarnation prophétique du diable, par ses croyances et ses actions, a été, lors de son incarcération, une véritable sortie de secours psychique pour ne pas devenir fou. Ainsi, il préférera toujours les récits critiques aux vérités communes. D'aucuns appellent ça du complotisme, lui pense qu'il s'agit surtout d'une énième liberté de pensée. Il a bien conscience que toutes les réalités se valent et que leur valeur nue est l'information. À ce titre, il le démontre assez bien lorsqu'on s'attarde sur son quotidien : aux alentours de seize heures, il n'est pas rare de le voir assis quelque part en train de dévorer les presses locales avec boulimie, et le soir, au coin d'une lampe, Nikita sera quasi-systématiquement en train de feuilleter des papiers divers. Après tout, il n'y a rien de mieux pour apaiser son hyperactivité que des temps calmes dédiés à la lecture. Cette pratique habituelle est à la fois vivifiante et lénifiante.

Enfermé dans la noirceur hiémale des geôles frostiennes, Nikita comprit une chose : le temps s'écoule à des vitesses différentes selon notre mouvement et notre ressenti. À l'arrêt, dans la torpeur, il passe plus lentement, et dans l'empressement, l'amusement et la focalisation, il s'accélère. Les secondes passées à regarder les gouttes de crasse s'écraser contre le sol étaient des vies entières jetées dans un trou noir. Il est intimement convaincu que son énergie est limitée par les dimensions, le temps, l'espace, la matière... et que le Savoir Absolu, somme de toutes les connaissances, est un rêve encore plus fou que la Destruction du Pouvoir. Tout du moins, à son échelle. C'est ce constat métaphysique qui le pousse à investir judicieusement sa force de lecture et à faire l'impasse sur certaines connaissances. Il y a, quand on s'intéresse à sa bibliographie et ses centres d'intérêt culturels, ce soupçon de calcul révolutionnaire qui plane au-dessus de chaque recherche.

L'exemple le plus frappant est sans aucun doute son lien idéologique au vivant. La nature est, par définition, anomique, et représente, à ses yeux, un assemblage parfaitement ordonné de micropolitiques incivilisées. Il se passionne devant la biodiversité organisationnelle des espèces, l'éthologie sociale, la botanique ancestrale... et peut littéralement se perdre pendant une heure devant une termitière, en notant frénétiquement dans son carnet de bord. Toutefois, ça ne s'arrête pas là. Il aime également la cuisine, mais cherche surtout à savoir, par mimétisme fanatique, quels étaient les plats et les boissons préférés des grands révolutionnaires : haut de cuisse pané, chou farci, dos de voleur confit, crème flambée... triple houblonnée, rhum noir, hydromelle de mélisse... pour en faire ses mets favoris. Sa recherche en économie, quand il s'y penche, est motivée par la veille stratégique. Il s'extasie des peintures et des musiques qui cassent les mouvances et réinventent sans cesse, ou qui critiquent le réel. En définitive, il situe les sciences et les arts, s'en sert pour agir, assuré de leur effectivité, mais ne les suit pas au pied de la lettre et a plutôt tendance à se les réapproprier.

À ce titre, son attitude de premier de la classe lorsqu'il est question de méthodologie de recherche ou de connaissances, est un versant de la personnalité de Nikita qui frappe comme une évidence soudaine et semble parfois apparaitre de nulle part. Une fois les couches dépliées, après un verre ou dans une euphorie quelconque, il devient tout de suite cette tête d'œuf très scolaire qui n'hésite pas à étaler sa culture... « par besoin d’exhaustivité ». Quand il écoute une personne avec attention, il a pour habitude de prendre des notes dans son petit fascicule, mais quand il a le malheur d'ouvrir sa bouche pour lui répondre... Les discussions peuvent tirer dans la longueur, devenir interminables et presque assommantes si ce dévoreur de livre vous coince dans les cordes. La plupart de ses proches révolutionnaires échangent d'ailleurs des techniques pour esquiver ses élucubrations dissertatives, mais même les moments les plus anodins peuvent parfois être saisis pour discuter de thématiques profondes avec eux. Il est aussi imprévisible en combat qu'en répartie.
Style de combat —


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H.A.C.I.M.A

Hannibal Agressive Combative Instinctive Martial Arts

Il est dur, pour quiconque ose regarder la carrière de Nikita, de se douter qu'il fût jadis un justicier pacifiste. Et pourtant, ce n'est pas quelque chose qu'il cherche à oublier. En effet, ces innombrables péripéties, qui l'ont fait changer presque du tout au tout concernant l'importance de la violence dans la lutte  militante, n'ont pas effacé la fierté profonde d'avoir été, un jour, convaincu que la bienveillance pouvait vaincre tous les maux.

Seulement, au fond du gouffre, en succombant lentement dans la solitude et le désespoir, Nikita dut faire un choix : s'abandonner à une mort paisible au prix d'une vie inaccomplie ou se livrer à une existence guerrière à l'issue incertaine... En se relevant fièrement, il prit sa décision. Celle de continuer à souffrir pour sauver le monde. Dans le fond, cette pensée duale, tournée vers la bonté dans le duel, a toujours été là, enfouie quelque part. Elle est même, en un sens, responsable du dessin de sa trajectoire. Et aujourd'hui encore, c'est avec l'intime conviction de faire le bien, le vrai, celui dont personne ne veut vraiment, qu'il se bat.

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Nikita a eu plusieurs phases dans sa vie de combattant : les enfantillages de Colognea, l'éducation militaire de l'Armée, les apprentissages informels de la violence en prison et durant les soupers d'esclave, l'entraînement intensif des arènes de Frost et, enfin, l'exploitation de ses capacités en tant que révolutionnaire. Tous ces âges correspondent à des facettes du style martial de Mr. Attack.

➠ Les enfantillages de Colognea, quand bien même n'étaient-ils que des jeux de gamins en quête de sensations fortes, se basaient sur la reproduction caricaturale des lutteurs vedettes de la ville. Ces derniers se livraient à des combats acharnés, en alternant des préhensions dures, des transferts de poids, des souplesses impromptues, des écrasements musculaires, des étranglements depuis la garde et des projections. Les garçons et les filles accourraient, à l'insu de leurs parents, pour zieuter les exploits de ces athlètes et les reproduire ensuite. Malgré une certaine appréhension à l'idée des chocs, Nikita était l'un d'entre eux. Il aimait se livrer, avec ses frères et ses voisins de cour, à des petits affrontements, tant que ça ne prenait pas des dimensions trop compétitives.

➠ L'éducation militaire des bases de Remulia a quant à elle forcé Nikita à adopter une posture très particulière : celle du combattant qui sait « faire flèche de tout bois ». En d'autres termes, il fut rapidement contraint à utiliser des armes blanches, des armes à feu, des armes de circonstances et à réfléchir aux techniques les plus léthales possibles. Toutefois, au moment où il fut enseigné, il n'était pas encore très serein à l'idée de faire un usage régulier de la violence. La théorie, avec laquelle il était plutôt à l'aise, basée sur l'anatomie (les points vitaux, les points d'hyperextension articulaires et musculaires, les points de structure et d'appui) est donc la seule chose dont il se souvient réellement. Pour le meilleur et pour le pire...

➠ L'apprentissage informel de la violence en captivité est sûrement le point de passage entre l'inoffensivité et l'appel au combat. Dans un environnement sans foi, ni loi, Nikita a dû, pour ne pas mourir, pour ne plus se laisser détruire, devenir ce qu'il détestait. En étant brinqueballé de prisons miteuses en camps de travail, de caves insalubres en logis de parquement, les heurts avec les négriers, les géôliers, les codétenus et les autres esclaves furent nombreux. Par la force des choses, l'apprentissage d'un véritable système d'autodéfense devint rapidement inévitable. Frapper depuis n'importe quelle position, en ground and pound, sans appui, utiliser les gardes offensives pour se protéger, contrôler plusieurs adversaires en même temps, développer une vision périphérique... Nikita testa tout ce qu'il avait en stock, sans se soucier réellement de l'éthique des gestes : il fallait survivre à tout prix. Petit à petit, le savoir-faire guerrier enfoui au fond de lui, refit irruption avec une fougue sauvage, presque carnassière et à le voir se défendre comme une bête enragée, les gardiens se demandèrent finalement s'il était vraiment cette « petite frappe » qu'on leur avait décrite.

➠ L'entraînement intensif des arènes souterraines fut la consécration du style martial de Nikita. Cette ferveur démente avec laquelle il se débattait dans les geôles attira l'intérêt des bookmakers et des faiseurs de vedettes de Frost. En se réveillant au beau milieu des belluaires, des rétiaires et des mirmillons, il comprit que la voie qui s'ouvrait à lui, celle du combattant, était le sillon par lequel il allait se venger de la vie. Alors, il ne se fit pas prier pour s'entraîner et en regardant attentivement tous les combats, en prenant des notes mentales, il termina d'apprendre à vaincre. La boxe à 9 membres (pieds-poings-coudes-genoux-tête), les saisies debout, assis et allongé, les contrôles et les soumissions, les coups volants, les contre-prises, contre-croisées et contre-attaques, le cadrage et la spatialisation, les combinaisons et tactiques de jeu, le désaxage et le retrait, la protection de cible, l'organisation corporelle et la neutralisation des mouvements adverses... Sa combatique ultra-créative et spectaculaire devint celle d'Hannibal l'Invaincu, une terreur qui marqua à tout jamais l'histoire de ces stades miteux. Certains coachs finirent même par parler de son style comme d'un art martial à part entière : l'HACIMA.

➠ L'exploitation de son style, une fois libéré de ses chaînes, se caractérisa par la conjugaison entre une pratique du combat au corps-à-corps affutée et l'utilisation de son fruit du démon. En échangeant une partie de son bras gauche contre sa libération, il compliqua fortement la pleine utilisation de ses capacités martiales et dut se résoudre à adopter de nouveaux moyens pour battre ses ennemis. Notamment : apprendre à désarmer les adversaires à distance, se constituer une armure de renforcement, créer des explosions de fragments métalliques à l'impact, utiliser l'attraction et la répulsion pour contrôler son propre corps muni d'armatures mécaniques, se prémunir des armes à feu en annihilant la force cinétique des balles... Nikita n'est pas encore un expert absolu dans le maniement de son fruit, mais une chose est sûre, c'est qu'il a des idées derrière la tête. Il sait très bien ce qui fait sa force et comment mener le combat vers une situation où il a l'avantage.


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Jiki Jiki no Mi

Paramécia du magnétisme

Le Jiki Jiki no Mi est un fruit du démon de type paramécia permettant à son utilisateur de contrôler le magnétisme.

Depuis son ingestion, Nikita n'a jamais cessé de s'entraîner pour maîtriser son fruit. Chaque jour, il se livre à plusieurs heures d'exercices physiques et mentaux dans l'objectif de comprendre un peu mieux le fonctionnement de ce pouvoir incommensurable. Toutefois, les énergies invoquées à travers ce don, restent encore assez énigmatiques à ses yeux. Il faut dire que s'approprier totalement un pouvoir dont il n'avait même pas soupçonné l'existence auparavant, est une tâche assez complexe.

Nikita l'a très vite compris : cette force phénoménale est bornée de mystères. L'étendue des possibilités qu'elle peut offrir, lui parait presque insondable. Et selon les dires du promoteur qui l'exhibait, il serait, de fait, impossible pour un utilisateur de le maîtriser dans sa totalité tant sa gestion s'étend sur des sphères différentes, parfois antinomiques. Contrôle du métal, attraction et répulsion des matières magnétiques, explosion métallique, création de golems, fortification, gestion des flux électromagnétiques, création des pôles positifs et négatifs, sonar mental... L'homme-aimant peut ainsi tendre ses mains vers l'Infini.

Pour autant, il est nécessaire de nuancer ces propos, car les nombreux pouvoirs de cette baie démoniaque se soumettent tout de même à une faiblesse importante : la dépendance à un environnement favorable. Sans la présence d'un champ magnétique aux alentours ou face à des charges trop puissantes, les avantages du Jiki Jiki no Mi deviennent caducs. Ainsi, quand bien même il est facile de tirer profit de la plupart des situations avec de telles capacités, les avantages que le magnétisme octroie ne sont pas absolus et tout miser là-dessus n'est peut-être pas la décision la plus judicieuse.

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A.R.M.A

Arsenal et Ressources de Mr. Attack


➠ La RHAN Bomba : Ultime chef d'œuvre d'un cerveau malade, cette bombe effroyable est l'une des armes les plus redoutables de CRISIS. Sa forme fuselée, ses queues en aileron et sa tête ovoïde, remplie d'un mélange ultra-instable, explosif et incendiaire, qui se fixe sur l'eau et se propage de surfaces en surfaces, ont été pensées pour faire peur, avant de faire mal. Car la simple évocation de cette arme de feu suffit à projeter un froid sur la plupart des foules. Et pour cause, l'envergure de son explosion est capable d'atteindre une zone toute entière et de la réduire à l'état de fournaise insupportable (une puissance d'impact de 30 000 dōrikis). Généralement lâchée depuis les hauteurs du dirigeable, la structure métallique de la RHAN permet à Nikita de maitriser son allure et sa course pour transformer cette bombe aérienne en un véritable missile à tête chercheuse. Il doit toutefois se concentrer sur sa conduite pour ne pas perdre le contrôle et gâcher une occasion de faire la différence.

Le nom de cette bombe est une référence personnelle de Nikita, qui, en se penchant sur la compréhension de cet outil de mort avec Theo Fheimer, l'artificier de la section WHISPER, souhaita faire une allusion assez narquoise au pouvoir de la lieutenante-générale, Jarganerssen D. Rhan, détentrice du Magu Magu no Mi, le fruit de la lave. Cette prêtresse du volcan, qui s'était érigée en barrage inébranlable face à l'ex-gladiateur, avait pu bénéficier du merveilleux appui stratégique que constituait sa lave en fusion... Quand ils verront planer dans le ciel l'ombre d'un doute révolutionnaire, la Fédération et à fortiori elle, aujourd'hui générale de l'Armée pangéenne, devront redouter l'apparition de cette météorite de la vengeance.

➠ Voline : Une planche à voile très légère, faite de toiles de ferrailles, de mauvaises fixations en acier et d'une voile en tissu épais. La piètre qualité des fixations s'explique par le faible talent de charpenterie du révolutionnaire qui les a soudées. Le fruit de Nikita lui permet de contrôler la trajectoire de la planche pendant un certain temps. Aussi, même si elles se déroulent toutes relativement bien, chaque utilisation doit se ponctuer par des bricolages d'appoint étant donné que la pression magnétique fait généralement céder certaines parties de l'engin. La plupart du temps, Mr. Attack s'en munit en plongeant depuis le ZERZAN, dirigeable estampillé de CRISIS : en déployant la toile en plein vol à la manière d'un parachute, il parvient à manipuler Voline pour planer au-dessus de ses cibles et se déplacer jusqu'à elles en vitesse. Sa maîtrise est de plus en plus précise : il est capable de quelques acrobaties opportunes et de mouvements imprévisibles.

Toutefois, ce surf mécanique est, aux yeux de son manieur, un véritable allié sentimental. Il le chérit sincèrement, alors lorsque des attaques viennent l'endommager, il rentre très vite dans une colère noire et se met à susurrer des horreurs en déchainant sa puissance destructrice.

Bottes armaturées : Les bottes militaires de Nikita sont munies d'une semelle et d'un cadre en métal pour lui permettre une meilleure mobilité : lévitation, propulsion, contrôle de ses appuis dans les airs, et une puissance d'impact supérieure. Leur tenue de cheville est également importante aux yeux de ce combattant car elles lui permettent d'envoyer des coups plus assurés.

Exosquelette brachial : Le bras gauche de Nikita fonctionne encore un peu, il n'est pas handicapé pour les tâches quotidiennes, mais force est de constater qu'il ne peut décemment pas assurer une joute à pleine puissance ou porter des charges lourdes. Les trop fréquentes blessures qu'il a subi, sont pour le moment toujours en train de cicatriser. En se confectionnant, avec l'aide de quelques aimables ingénieurs, un soutien en forme d'exosquelette métallique, semblable à une poulie reliée à un gant magnétique, il peut désormais faire l'usage de son membre faible sans pâtir des douleurs naturelles qui surviennent en conséquence. Le mécanisme ne fonctionne que par le biais de son pouvoir et devient aussitôt inemployable une fois qu'il n'est plus en mesure de l'activer, par fatigue, cassure, dans l'eau ou sous la contrainte du granit-marin.

Carnet de bord : Révolutionnaire convaincu et volubile insatisfait, Nikita déverse le flot irrépressible de ses pensées dans un petit livret de fortune. Ce carnet est sans doute le seul et unique objet qu'il est incapable de perdre. Et pour cause, ces pages noircies, passées et repassées au point de devenir un amoncellement de caractères indéchiffrables, retranscrivent ses aventures depuis maintenant presque dix ans. S'ils réussissent à s'en emparer, les experts en stéganographie découvriront ainsi le fil sinueux de sa trajectoire militante : du petit garçon plein d'espoir au désillusionné des chambres de torture, de la vedette des cages de combat au libérateur des camps d'esclave, du soldat zélé à Mr. Attack...

Et toi ? Ca dit quoi de ton côté ?
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Nature de la maîtrise: Herrendienst ⸺ Escrime des anciens maîtres
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MessageSujet: Re: Ah ouais, Niki Nikita Tchikita   Ah ouais, Niki Nikita Tchikita Icon_minitimeVen 29 Juil - 23:25


Nikita D. Nektor

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